Klysmaphilie

Voir lavement érotique

Kinbaku

Bondage Japonais. Kinbaku s'ouvre seul, son délicat papier glacé posé sur un support sobre, devant un fond noir. L'oeil se tient légèrement plus haut que le bord de la table, regardant les pages de trois quarts, l'écran comme un losange. Les illustrations, alors que les pages se succèdent lentement, s'avèrent toutes être en noir et blanc, à chacune d'elles étant attaché un court texte inscrit en caractères italiques. Ces textes tentent de faire preuve de poésie, d'augmenter encore dans l'esprit du voyeur le flou des photos et du fond noir derrière la table. Sur une image, une femme allongée, dont la photo du corps allongé semble avoir été prise de son propre visage. L'on observe son ventre blanc et rond, marqué à droite du nombril de deux petits guillemets noirs. Et ce damné commentaire qui se voudrait poétique, que j'imagine prononcé d'une voix sentencieuse, fleurit à son côté, la mauvaise herbe. La peau laiteuse n'est affectée d'aucun vice, immaculée et vierge de tout corps disgracieux, du ventre jusques aux jambes, à l'unique exception des sombres guillemets. Mon oeil reste au niveau de la table. Il gonfle en séchant, me contraignant à appuyer sur les lourdes cernes. Que ma tête explose dans treize galeries, treize portes closes à ouvrir et le court crochet sera achevé. Les liens qui nous unissent sont indestructibles et se resserrent sans cesse dans l'obscurité métallique, la souffrance, nos jeux.


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